Grande culture
Dernière mise à jour le 28 novembre 2024
Zoom sur les dégâts des pucerons d'automne et cicadelles, les méthodes d’observation et les stratégies de lutte.
| Pucerons d'automne | Cicadelle |
| Affaiblissement des plantes lors des piqûres et la succion de la sève | Affaiblissement des plantes lors des piqûres et la succion de la sève |
| Transmission du virus de la jaunisse nanisante de l'orge (JNO) | Transmission du virus des pieds chétifs (WDV) |
Les pertes de rendement varient de 5 à 20 q/ha ou plus selon l’intensité des attaques.
Est-ce que toutes les espèces sont nuisibles ?
Il existe plusieurs espèces de pucerons qui peuvent potentiellement transmettre le virus de la jaunisse nanisante de l’orge (JNO), mais Rhopalosiphum padi est considérée comme la principale espèce vectrice de la maladie à l’automne.
Différentes espèces de cicadelles peuvent être présentes sur les cultures des céréales et toutes les espèces ne sont pas potentiellement vectrices de virus.
Psammotettix alienus est l’espèce des cicadelles vectrices du virus des pieds chétifs (WDV).
Quelles sont les conditions favorables pour la dispersion de ces ravageurs ?
L’activité des pucerons et cicadelles est fortement dépendante des températures.
Quelles sont les conditions favorables pour la dispersion de ces ravageurs ?
L’activité des pucerons et cicadelles est fortement dépendante des températures.
Les conditions métrologiques avec des températures supérieures ou égales à 12°C et une absence de pluie favorisent la pullulation des pucerons et des cicadelles.
Les parcelles à proximité des maïs qui ne sont pas encore récoltés ou qui sont en train d’être récoltés présentent plus de risque aux attaques de ces ravageurs.
Pour plus d’informations sur ces ravageurs sur :
Les fiches accidents céréales à paille sur le puceron Vecteur JNO
Les fiches accidents céréales à paille sur la cicadelle vetrice de la maladie des pieds chetifs
L’observation une étape importante !
Les pucerons ailés colonisant les parcelles peuvent provenir de réservoirs variés, avec des arrivées non simultanées. Une surveillance de la levée des céréales jusqu’au stade tallage est nécessaire (octobre à décembre).
Retour sur quelques règles pratiques à suivre pour repérer le risque pucerons
Après le traitement insecticide, la culture peut être soumise à de nouvelles arrivées d’insectes Il faut donc poursuivre la surveillance pour intervenir une nouvelle fois si nécessaire.
N’oubliez pas l’observation des cicadelles vectrices du virus responsable de la maladie des pieds chétifs !
Pour elles aussi, il est important de faire des observations permettant de vérifier et quantifier leur abondance pour intervenir à bon escient.
La lutte contre ces ravageurs passe par la lutte préventive afin de réduire le risque, par des observations pour évaluer le risque et, si le seuil d’intervention est atteint, par la lutte curative pour les gérer.
Mesures prophylactiques :
Itinéraire technique :
Favoriser les auxiliaires prédateurs (coccinelle, syrphe, parasitoïde, carabe …) avec bandes fleuries, haies …
Mesures curatives : application d’insecticide
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