Grande culture
Dernière mise à jour le 17 octobre 2024
Retour sur le rendez-vous technique du 1er octobre. Moyens d'évaluation et choix de l'anti-limace sont les deux points importants dans la stratégie de lutte contre les limaces.
Mardi 1er octobre, la Chambre d’agriculture de la Charente organisait un rendez-vous technique sur l’évolution des stratégies de lutte contre les limaces et les bonnes pratiques d’application des produits.
Voici un résumé des points importants en ce début d’automne, le risque limace étant élevé suite aux conditions exceptionnellement humides de l’année !
Il est avant tout très important d’évaluer le risque limace sur les parcelles avant de décider d’intervenir, notamment avec des solutions à base de métaldéhyde et/ou de phosphate de fer.
Trois moyens d’évaluation ont été présentés par la Société De Sangosse :
Le piégeage et la quantification des limaces, associés à la connaissance des seuils de nuisibilité doivent permettre d’activer les leviers agronomiques et d’éviter l’utilisation systématique d’anti-limaces afin d’optimiser leurs applications.
Le choix de l’anti-limaces est primordial, en fonction de sa qualité et des critères tels que l’appétence, la résistance aux conditions d’humidité, l’homogénéité des granulés, la résistance à la casse en fonction de l’épandeur…
Sur le terrain, une démonstration d’application (de placebo) avec le Spando a été organisée. Cet épandeur centrifuge développé par De Sangosse se distingue notamment par l’équipement d’un DPAE (Débit proportionnel à l’avancement électronique) de série et d’un guidage GPS, pour gommer le surdosage. Monté sur un quad ou sur un outil de travail du sol, le Spando évite grâce à un équipement adapté la projection de granulés au-delà de la largeur attendue et est aussi adapté aux petits semis.
L’application en localisésur ou dans la ligne de semis (semoir équipé d’un micro-granulateur ou mélange de l’anti limace avec la semence) est également possible afin d’éviter les attaques souterraines qui peuvent parfois être très préjudiciables.
En complément de ces solutions, le travail du sol est un levier alternatif que l’agriculteur doit actionner dans sa lutte contre les limaces. En effet celui-ci perturbe l'activité des limaces et remonte les œufs en surface qui dessècheront au soleil.
La Chambre d’agriculture de la Charente remercie Cyril ARTARIT et Christophe LAUNAY de la Société De Sangosse pour leurs interventions ainsi que les agriculteurs présents à ce rendez-vous.
Lise GOUAUD-LECOQ - lise.gouaud@charente.chambagri.fr - 06 14 09 65 46